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PAR BECKY NATHANSON

Historiquement, l'humanité a toujours cherché des détournements. La recherche du détournement nous a amené Galilée, Shakespeare, Picasso. On pourrait soutenir que le détournement n'est que le fait de chevaucher la curiosité, que c'est le beau-fils dépendant à la recherche d'un tour gratuit dans un endroit lumineux. Mais la frontière entre les deux s'est accentuée au cours de la dernière décennie avec l'utilisation de la technologie numérique omniprésente. En 2015, les deux tiers des Américains possédaient un smartphone, c'est-à-dire plus de 200 millions de personnes avec un accès constant à une quantité infinie d'informations immédiates, clignotantes, nous félicitant simplement d'exister. Une étude de 2015 dans le Journal of Computer-Mediated Communication a démontré un schéma clair de développement de l'anxiété de séparation inhibant le spectre des capacités cognitives. En d'autres termes, nous devenons dépendants de notre distraction, et la dépendance nous arrête. Mais nous continuons à le choisir.

On peut soutenir que la distraction et la curiosité se séparent lorsque la créativité perd sa place à la table. Avant les années 1930, qui étaient l'âge d'or du divertissement radiophonique, les rassemblements se tournaient vers la création musicale comme principale source de divertissement après le dîner. Cette pratique était vieille de plusieurs siècles ; l'histoire des salons décontractés à la maison pour diversion banale commence au 17ème siècle, quand la classe moyenne a été créée. Ils se sont inspirés des divertissements de cour, des ensembles de chambre, des troubadours et des bouffons de la cour. Et les tribunaux, à leur tour, ont été inspirés par les récits anciens sur les conteurs et les poètes qui ont documenté la majesté des guerres et des merveilles dans les cultures anciennes. Pendant des années, notre divertissement reposait sur une certaine attention développée. Les histoires prennent du temps à se tisser ; le piano demande de la patience pour apprendre. Le plaisir dérivé était toujours tempéré par le double investissement de l'effort et de l'idée.

Sans cet investissement, la récompense devrait être théoriquement impossible. File d'attente smartphones et télévision en streaming illimité : le véritable buffet du divertissement à volonté. Aucune expertise nécessaire. Maintenant, n'importe qui peut passer des heures à investir dans le plaisir du divertissement et renoncer à l'ennui de l'effort et de l'idée.

Le philosophe du XVIIe siècle Blaise Pascal a écrit : « La seule chose qui nous console de nos misères est la diversion, et pourtant c'est la plus grande de nos misères. Pascal était avant tout un mathématicien surtout connu pour avoir inventé la calculatrice et défendu la méthode scientifique. Son père était collecteur d'impôts; il était lui-même un catholique pieux dont le propre contact avec la mort a approfondi sa vénération. À une époque sans même électricité, les distractions étaient encore abondantes – les humains trouveront un moyen de regarder dans une autre direction si cela signifie se débrancher de leurs responsabilités pendant un certain temps. Mais quelle est la conséquence ? Pascal a émis l'hypothèse d'un éventuel contrecoup mental ; il prévoyait une circonstance sans réflexion.

Car c'est la distraction qui nous empêche principalement de réfléchir sur nous-mêmes et qui nous fait insensiblement nous ruiner. Sans cela, nous serions dans un état de lassitude, et cette lassitude nous pousserait à chercher un moyen plus solide d'y échapper. Mais le divertissement nous amuse et nous conduit inconsciemment à la mort.

Cette marche inconsciente vers la mort, est-ce ce que nous désirons inconsciemment ? L'absence de réflexion devient sûrement non seulement plus accessible mais plus définie à chaque instant qui passe. La société continuera à tendre vers la livraison la plus immédiate du plaisir tant que les humains existeront. Nous sommes des animaux, après tout. Mais la question mérite d'être posée, même momentanément : la distraction est-elle la mort lente ? Pour l'instant, il suffit de commencer par cette seule réflexion ; c'est un pied dans la porte pour briser le modèle.

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